En décidant de parrainer Lena et ses petits, Wakou s’engage en faveur de la protection des animaux.

Le Parc zoologique de Paris, qui fait partie des zoos du Muséum national d’histoire naturelle, a mis en place un système qui permet à tous de devenir le parrain d’un animal : paresseux ou lionceau, flamant rose ou maki catta, il y en a pour tous les goûts.

Au-delà de la satisfaction personnelle de faire une bonne action (ce qui est non négligeable), le parrain contribue surtout, par un don financier (même minime), à la préservation d’espèces en danger.

Depuis 2014, de nombreuses opérations concrètes ont été menées par les scientifiques du Parc zoologique, en France, au Chili, en Guyane ou ailleurs.

Vous connaissez les lamantins, ces gros mammifères marins herbivores qui broutent les plantes aquatiques des prairies sous-marines. Ils vivent dans les lagunes tropicales, près des côtes, dans les marais ou les embouchures des fleuves.

Tinus le lamentin, au Parc zoologique de Paris

Il existe trois espèces de lamantins distinctes : le lamantin des Caraïbes, le lamantin d’Afrique de l’Ouest et le lamantin d’Amazonie. Ces trois espèces sont notées comme étant « vulnérables » par l’UICN.

C’est l’une des raisons qui ont incité les équipes du Parc zoologique de Paris à mettre en place un programme de réintroduction du lamantin des Antilles* en Guadeloupe. En apportant leur soutien scientifique, matériel et technique aux équipes sur place, la cohabitation entre l’homme et l’animal se remet en place dans la baie de Grande Anse.

Cette campagne de conservation du lamantin n’aurait pas pu se faire sans les nombreux parrains que compte le Parc zoologique de Paris.

Bravo à eux et aux équipes scientifiques !

 

* Le lamantin des Antilles (Trichechus manatus manatus) est une sous-espèce du lamantin des Caraïbes.

© Photo de Ragnar, l’un des bébés lynx (Parc zoologique de Paris) : MNHN/JC. Domenech. Photo de Tinus, le lamentin (Parc zoologique de Paris) : MNHN/Manuel Cohen. Texte : Clara Recordier.