Le 10 mai, c’est la Journée mondiale des oiseaux migrateurs !

Pourquoi organiser une journée spéciale ?
Lancée en 2006, cette journée a pour objectif de sensibiliser le public à la protection de ces oiseaux et de leurs milieux de vie.
La thématique de l’année 2016 se fera autour du braconnage, du piégeage et de la chasse illégale. Pour que l’on puisse transmettre aux générations futures des écosystèmes viables, avec des animaux sauvages qui puissent vivre en toute quiétude, certains pays ont signé des conventions de protection. Mais ces conventions ne sont pas toujours respectées et de nombreux pays ne se préoccupent pas encore suffisamment du développement durable de leurs milieux naturels. C’est pourquoi des événements sont créés dans plus de 130 pays à travers le monde pour nous alerter sur le sort des oiseaux migrateurs.

C’est quoi, la migration ?
La migration est un cycle annuel. Il y a la migration d’automne et celle de printemps. Chaque automne, les oiseaux migrateurs quittent leur lieu de reproduction pour aller vers les pays chauds passer l’hiver. Au printemps, ces mêmes oiseaux font le chemin en sens inverse, vers le nord, et rejoignent leurs lieux de reproduction pour la nidification.

Comment ça se passe ?
Avant chaque départ, les oiseaux font des réserves de graisse pour avoir l’énergie nécessaire à la réalisation de leur plan de vol. Les canards, par exemple, peuvent doubler leur masse corporelle avant le grand départ !
Tous les oiseaux utilisent la force des vents pour se déplacer. Pour migrer, les oiseaux planeurs, comme les cigognes, utilisent les courants d’air chaud ascendant pour s’élever sans effort. Puis ils se laissent redescendre jusqu’au prochain courant ascendant. Les petits passereaux ont une autre tactique : ils attendent des conditions météo favorables jusqu’à ce qu’un vent arrière puisse les pousser dans la bonne direction !
Dans tous les cas, les oiseaux migrateurs vont sélectionner leur altitude en fonction des vents afin de profiter au maximum de la poussée naturelle.
Enfin, autre technique bien connue (et reproduite par exemple par les coureurs cyclistes de peloton), certains oiseaux, comme les grues ou les oies, volent en formation en V. En échangeant en permanence leur position de tête, les oiseaux se fatiguent moins tout en conservant un rythme soutenu dans leur progression.

Pour finir en beauté, envolez-vous en regardant la vidéo de ces oies sauvages !

Vidéo © Le Peuple migrateur/ Licence YouTube standard; musique : Outback Snakes. Texte : Clara Recordier. Photo : Affiche Journée Mondiale Oiseaux migrateurs/CMS.